retourJe suis (texte de Jean Denaves, musique Laurent Pigeault) Je suis l’homme imaginaire de tes pensées vagabondes Le chevalier éphémère de ces instants qui t’inondent On peut me lire sur ton visage me deviner dans tes voyages M’apercevoir sur des rivages souillés de larmes et d’orages Je suis, je suis je suis Je suis l’être de fumée qui restera lettre morte Aux vents d’espoirs dissipés qui balaient devant ta porte On peut me croiser dans tes rêves, me murmurer du bout des lèvres, M’associer au jour qui s’achève ou m’invoquer les soirs de fièvre Je suis la morte saison, le nuage qui te retiens, L’écume de tes illusions, le point d’appui et le lien. Je suis l’ombre de ce prodige, de tant de hauteur le vertige, L’incertitude et le litige de cette équation qui t’oblige Je suis je suis A la croisée du temps qui passe, les masques sont tombés de haut Les promesses ont laissé la place à ce constat dit sans un mot Je suis, je suis, je suis, je suis solo partie musicale Je suis l’autre vérité, l’horizon de tes malheurs Et le port où t’abriter des lendemains qui nous leurrent. Au seuil de cet étrange ailleurs, pour deux âmes qui ne sont plus sœurs Partageons au moins la douleur et le fardeau de nos erreurs Je suis je suis je suis Je suis l’homme imaginaire de tes pensées vagabondes, Le chevalier éphémère de ces instants qui t’inondent. On peut me lire sur ton visage, me deviner dans tes voyages M’apercevoir sur des rivages souillés de larmes et d’orages Je suis je suis