Pauvre gamine (Tempo 115)(en LA) Tu sais quand elle était gamine Elle pleurait bien des fois Chaque jour c’était famine Elle mangeait du bout des doigts Alors que moi à la vue du sang Je croyais que c’était la fin Elle qui en voyait tout le temps Dans son pays, dans son jardin Et puis un jour je me promenais J’ai vu cette fille différente En tout cas, moi je le croyais Moi qui ne suis pas croyante Moi qui me croyais malheureuse Sans mes barbies et ma coiffeuse Et quoi choisir au déjeuner Foi gras, caviar ou steak grillé Elle ne voyait pas la vie comme moi, c’est sûr Avoir ma coiffeuse et mes poupées, par sûr Le ventre rond et bien mangé, ça c’est sûr De belles chaussures, Une jolie robe, une belle allure Sa vie avait été si banale Si courante dans son pays Devoir manger, ça fait trop mal Voila un monsieur qui lui sourit Voila sa chance, un peu d’espoir Il avait l’air si gentil Pas de raison pour ne pas croire Un peu de soleil dans sa vie Musical Depuis Elle avait peur des gens Des gens bien comme il faut Avec des bonbons plein les poches Et des mauvaises idées en dedans Qui ne serai pas tenté Quand tu n’as rien à manger Dans son pays, il n’y a pas de fée Ça serait trop fastoche Dans son pays, y’a pas de barbies, c’est sûr Dans son pays, pour un bonbon, pour sûr Elle prend la main que l’on lui tend, c’est sur Elle croyait bien que sa vie serait moins dure Moi qui me croyais malheureuse Sans mes poupées, ni ma coiffeuse Elle croyait que sa vie serait heureuse Mais cette main était monstrueuse Même le soleil ne brille plus Dans ses yeux bleus si noirs Depuis elle a grandi Mais pleure encore souvent le soir Tu sais quand elle était gamine Elle riait aussi des fois Chaque jour était famine En fait, Ce n’était pas si grave que ça Aujourd’hui pour quelques bonbons Elle vit dans la rue au fond Et pour un dollars ou plus Se prostitue dans les bas fonds C’est sale et puis ça pue Même pas le droit de crier Un bonbon, de l’espoir et un métier Et des coups de pied au cul Dans son pays, y’a pas de barbies, c’est sûr Dans son pays, pour un bonbon, pour sûr Elle prend la main que l’on lui tend, c’est sur Elle croyait bien que sa vie serait moins dure
Dans son pays, y’a pas de barbies, c’est sûr Dans son pays, pour un bonbon, pour sûr Elle prend la main que l’on lui tend, c’est sur Elle croyait bien que sa vie serait moins dure Moi qui me croyais malheureuse Sans mes poupées, ni ma coiffeuse Elle croyait que sa vie serait heureuse Mais cette main était monstrueuse Même le soleil ne brille plus Dans ses yeux bleus si noirs Depuis elle a grandi Mais pleure encore souvent le soir Tu sais quand elle était gamine Elle riait aussi des fois Chaque jour était famine En fait, Ce n’était pas si grave que ça Aujourd’hui pour quelques bonbons Elle vit dans la rue au fond Et pour un dollars ou plus Se prostitue dans les bas fonds C’est sale et puis ça pue Même pas le droit de crier Un bonbon, de l’espoir et un métier Et des coups de pied au cul Dans son pays, y’a pas de barbies, c’est sûr Dans son pays, pour un bonbon, pour sûr Elle prend la main que l’on lui tend, c’est sur Elle croyait bien que sa vie serait moins dure
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