FOUS SONT TES YEUX (Texte de Pascal Germanaud, musique Laurent Pigeault) Durée 4.’32, tempo 77 En alexandrins ou sous la forme d’iris Je voudrais, baladin, devenir un miroir Où se reflète un brin du reflet d’Osiris Et la clarté d’Odin dans mes fonds de tiroirs Fous sont tes yeux Que du bleu, du bleu Un affront à la mer En passant outremer Fous sont tes yeux Audacieux aux cieux Une esquive à l’hiver Aux rives des rivières Les silhouettes dansent sous les pinceaux de Klein Et je voudrais un sens à ma vie sous tes cils Où se meut en silence un ange encore enclin A me donner ma chance en sa flèche indocile Fous sont tes yeux Que du bleu, du bleu Un affront à la mer En passant outremer Fous sont tes yeux Audacieux aux cieux Une esquive à l’hiver Aux rives des rivières En furie ou serein, dépressif ou charmeur Je voudrais, cristallin, désaxer tes regards Devenir le marin, l’horizon, le rameur Le mirage salin traversant tes égards Fous sont tes yeux Que du bleu, du bleu Un affront à la mer En passant outremer Fous sont tes yeux Audacieux aux cieux Une esquive à l’hiver Aux rives des rivières De la cime des monts aux abysses de l’Onde L’antre de mes démons est de couleur narquoise Mais je voudrais au fond de tes pupilles rondes Faire un chemin plus long que le « roi », le « turquoise » Fous sont tes yeux Que du bleu, du bleu Un affront à la mer En passant outremer Fous sont tes yeux Audacieux aux cieux Une esquive à l’hiver Aux rives des rivières.
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